dimanche 17 janvier 2010

René Magritte, L'empire des lumières II (1950)

René Magritte (1898-1967) est un de mes peintres préférés – non seulement parmi les surréalistes, mais parmi tous les peintres. Il est l’un des plus accessibles, parce que ses images sont peintes avec un réalisme assez prononcé, et les objets représentés nous sont presque toujours familiers… mais c’est la représentation qui change tout : le familier devient étranger, ce qu’on croyait connaître nous est présenté de façon inattendue.

Magritte réunit constamment des choses qui, habituellement, ne sont pas rapprochées : un grand nombre de ses peintures orchestre un choc entre des éléments contraires.


Une de ses images les plus caractéristiques (peut-être ma préférée entre toutes) est la rencontre du jour et de la nuit, dans la série de toiles qu’il a intitulée L’empire des lumières. Il en a peint au moins une vingtaine dans différents formats, mais selon un principe invariable.

J’inclus ici le tableau que j’ai vu au Museum of Modern Arts de New York. Il est de forme rectangulaire, alors que la plupart des versions de L’empire des lumières sont de forme verticale. Il confond au premier regard parce que la rencontre impossible est peinte avec un grand souci de réalisme. L’incongruité de l’image ne frappe qu’après coup.

4 commentaires:

  1. Peintre des plus agréables à côtoyer, Magritte semble s'amuser à faire réagir les personnes qui regardent ses toiles. Il y a un bel élément de surprise, dans le sens d'une découverte, puis un questionnement... d'une part sur lui et ce qu'il essaie de nous dire... d'autre part sur nous en lien direct avec son sujet représenté avec tant de talent...

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  2. Magritte est aussi mon peintre préféré

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