mardi 9 mars 2010

Quelques-unes de mes peintures favorites du Musée Metropolitan de New York

Après la vidéo-compilation consacré au MoMA, voici une vidéo apparentée, consacrée cette fois au Metropolitan Museum de New York. Tout comme dans l’autre vidéo, je m’en tiens, ici, exclusivement aux peintures... mais il faut savoir que ce musée est incroyablement vaste et qu’il comporte un nombre fantastique de sculptures, d’objets et de tableaux divers. À voir absolument, et à plus d’une reprise!

Dans le montage de ces courtes scènes, j’ai tenté de respecter (en gros) la chronologie en m’inspirant surtout des dates de naissance et de mort des peintres représentés. Dans l’ordre, on y trouve donc des œuvres de Rembrandt van Rijn, Georges De La Tour, Johannes Vermeer, Le Gréco, Francisco Goya, Caspar David Friedrich, JMW Turner, Arnold Bocklin, Paul Cézanne, Vincent Van Gogh, Odilon Redon, Roger De La Fresnaye, Chaim Soutine, Salvador Dali, Max Ernst, Joan Miro, Yves Tanguy, Georgia O’Keefe et Andy Warhol.



J’ai déjà fait allusion à quelques-unes de ces toiles dans des messages antérieurs, et je reviendrai sans doute sur d’autres œuvres dans le futur.

Ces images ont été tournées le 23 février 2010.

jeudi 4 mars 2010

Quelques-unes de mes peintures favorites du MoMA de New York

Voici quelques-unes de mes peintures favorites exposées au Museum of Modern Art, à New York (les images ont été tournées le 21 février 2010, pendant un voyage là-bas). Le MoMA expose une grande variété d’œuvres -- peintures, dessins, sculptures, photographies, etc. -- mais j’ai choisi ici de m’en tenir exclusivement à la peinture.

Après l’immense version d’une créature imaginée par Tim Burton, auquel le MoMA consacrait alors une très belle exposition, on trouve (dans leur ordre d’apparition) des peintures de Claude Monet (dans une salle temporaire), Edvard Munch, Odilon Redon, Vincent Van Gogh, Henri Rousseau (deux toiles), Marc Chagall, José Clemente Orozco, Umberto Boccioni, une vue aérienne hors du Musée, puis des peintures de Giorgo de Chirico, Max Ernst, Salvador Dali et René Magritte (deux toiles).

J’espérais capter quelques images de L’empire des lumières II (1950) de Magritte, mais la peinture a sans doute été prêtée; j’ai cependant vu un tableau de Magritte qui n’y était pas auparavant. J’ai aussi été particulièrement frappé par le Munch; le tableau de Redon inclut dans le vidéo n’y était pas pendant mes deux visites précédentes.

lundi 1 mars 2010

René Magritte, Valeurs personnelles (1952) et Salvador Dali, Nature morte vivante (1956)

Le genre de la nature morte a une très longue histoire : le terme lui-même est apparu au XVIIe siècle, et depuis, de nombreux peintres ont proposé des variations sur ce thème, montrant les rencontres d’objets les plus divers.

On croyait le genre… mort (!), au XXe siècle, une période remplie d’expérimentations hardies qui paraissaient remettre en question bien des critères classiques. Les peintres modernes ont toutefois accordé une attention soutenue au genre de la nature morte. Cézanne fut le premier à la remettre au goût du jour, avec ses célèbres pommes. Après Cézanne, les cubistes ont emboîté le pas et la nature morte s’est trouvée soumise aux permutations les plus étonnantes, car le genre était au centre de nouvelles manières de jouer avec la perspective.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les surréalistes ne se sont pas complètement désintéressés de la nature morte, même s’ils l’ont beaucoup moins pratiquée que les cubistes. Les deux peintures incluses ici le montrent bien; elles ont été peintes à seulement quatre ans d’intervalle.



De Magritte (1898-1967), tout d’abord, Valeurs personnelles (1952). Avec ses objets démesurés et son atmosphère à la fois paisible et silencieusement menaçante, le tableau a plusieurs points en commun avec d’autres tableaux magrittiens qui sortent les objets de leur monde habituel pour les transplanter ailleurs. Mais l’effet est plutôt singulier dans cette image!



De Dali (1904-1989), ensuite, Nature morte vivante (1956), qui donne à un genre habituellement stable et immobile une dimension mouvante et imprévisible. Cette peinture est l’un des emblèmes d’une période qu’il a lui-même qualifiée d’ « archangélisme scientifique » ou de « mysticisme nucléaire » – des perspectives à peu près impossibles à décrire en quelques mots, qui provoquent la rencontre d’éléments à première vue contradictoires.